De quoi parle-t-on ?
L’humidité relative : elle représente la quantité d’eau contenue dans l’air. Trop élevée elle participe à l’inconfort et augmente le risque de condensation dans un logement mal isolé. La cuisine, l’utilisation des pièces humides, l’entretien du linge, les plantes sont sources d’humidité dans les logements.
Le taux de CO2 : surtout connue pour sa participation à l’effet de serre, la concentration en CO2 dans l’air des bâtiments est également une problématique. Provenant de la combustion dans les systèmes de chauffage, le CO2 est également un produit de la respiration des occupants. Au-delà de certains seuils, il peut causer des maux de tête, de la somnolence et des difficultés à rester concentré.
D’autres polluants proviennent du processus de combustion dans les chaudières comme le monoxyde de carbone, très dangereux car inodore, invisible et potentiellement mortel à haute dose. Il résulte d’une mauvaise combustion au sein des appareils de chauffage à flamme.
Le taux de COV (composé organiques volatiles) : il existe différents COV, ou moins dangereux. On les trouve dans la composition de peintures, colles, produits ménagers, mobiliers et matériaux de construction. Les effets de leur présence peuvent aller de la simple gêne olfactive aux irritations, et jusqu’à des conséquences plus graves sur la santé, sur le long terme.
Evaluer la qualité d’air intérieur de son logement
De nombreuses stations météo d’intérieur permettent d’évaluer le taux d’humidité relative chez soi. Un taux convenable est compris entre 40 et 60%.
Depuis peu, les détecteurs de CO2 ont également gagné en popularité. Il est admis que c’est au-delà de 1000ppm que les effets néfastes se font sentir. Ces détecteurs indiquent également le taux d’humidité relative pour la plupart.
Plus rares, des détecteurs de COV existent également. La concentration maximale longtemps recommandée pour les ambiances de travail est de 0,05 mg/m3.
Les stations météo et les détecteurs de CO2 se trouvent facilement dans les grandes enseignes de bricolage ou sur internet. En revanche, les détecteurs de COV se trouveront plutôt sur des sites spécialisés en équipement de bureau.
Quelles solutions pour améliorer la qualité de l’air de son logement ?
Après avoir mesuré la qualité de l’air chez soi, il peut être nécessaire mettre en place certains gestes ou certains outils, dans le but de l’améliorer. En voici quelques-uns :
L’ouverture régulière des fenêtres permet d’évacuer l’air vicié des pièces. Ouvrir 10 minutes toutes les heures permet de renouveler convenablement l’air d’une pièce occupée. Mais attention, cela n’est pas sans conséquence sur le confort thermique et les consommations pendant l’hiver !
Une bonne stratégie de ventilation permet également de limiter le recours aux ouvertures de fenêtres. Pour cela il faut privilégier la ventilation par balayage. Elle consiste à faire entrer l’air neuf dans les pièces de vie (chambres et salons) par les des ouvertures en façade ou sur les fenêtres et à extraire l’air dans les pièces humides, cuisine et pièces sanitaires, permettant ainsi le renouvellement d’air de toutes les pièces.
Il existe différents systèmes et procédés pour mécaniser le renouvellement d’air en respectant cette méthode. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à prendre contact avec les conseiller.e.s France Rénov’ de GPSO Energie sur Seine Ouest Rénov’ou au 0 800 10 10 21. Ils et elles vous accompagnent de façon neutre, gratuite et indépendante sur les aspects techniques, financiers et méthodologique de votre projet de rénovation énergétique.