Les habitants sont de plus en plus nombreux à solliciter l’ALEC pour des conseils sur les énergies renouvelables. Nous avons donc décidé d’intégrer un onglet dédié à cette thématique sur notre site. Commençons par présenter brièvement les différentes énergies renouvelables sur notre territoire. Les valeurs de potentiel sont issues du Schéma Directeur des Energies voté par les élus de GPSO en décembre 2023.
Solaire (Panneaux photovoltaïques + Thermique)
L’énergie émise par notre soleil peut être utilisée pour produire de la chaleur – via les panneaux solaires thermiques -, ou de l’électricité – via les panneaux photovoltaïques. Ils sont généralement installés en toiture pour capter au mieux les rayons du soleil, et concernent aussi bien les maisons que les copropriétés. La puissance installée dépend des besoins d’eau chaude sanitaire dans le cas du thermique, et du modèle économique visé pour le photovoltaïque.
Le potentiel solaire de GPSO a été estimé à 2 GWh de thermique, et 38 GWh de photovoltaïque, d’ici 2030.
Géothermie
La géothermie correspond à la chaleur récupérée dans le sol. Elle peut être utilisée directement dans le cas de la géothermie profonde, ou bien elle sert de source chaude pour alimenter une pompe à chaleur : on parle alors de géothermie de surface. Pour le résidentiel, on sera sur de la géothermie de surface hors cas de réseaux de chaleur urbain.
Le potentiel de géothermie de surface raccordé à une PAC est estimé à 15 GWh d’ici 2030.
Bois
Le bois de chauffage peut se trouver sous forme de bûches, de plaquettes ou de granulés. On parle de poêle à bois quand la chaleur est émise en un seul point, et d’une chaudière à bois quand elle alimente un réseau de radiateurs ou un ballon d’eau chaude. En Ile-de-France, du fait d’une importante pollution atmosphérique, la pratique du chauffage bois est limitée. Il existe pourtant de nombreux logements avec une cheminée qui pourraient être rénovés.
Réseaux chaleur urbain (RCU)
Les réseaux de chaleur sont composés d’une unité de production de chaleur et d’un réseau de distribution à l’échelle d’un quartier, d’une ville voir de plusieurs villes. La source chaude peut être alimentée par la récupération de chaleur d’un process industriel, comme c’est le cas pour l’incinérateur ISSEANE à Issy-les-Moulineaux, de la géothermie ou encore du bois. Ce sont des installations couteuses qui nécessitent des besoins de chauffage importants dans un périmètre limité. C’est pourquoi les contextes urbains denses sont favorables aux RCU.
Actuellement, la puissance totale des réseaux de chaleur est de 386 GWh auxquels devraient s’ajouter 130 GWh à construire d’ici 2030.
Pour en savoir plus sur les réseaux de chaleur urbain de votre territoire, vous pouvez consulter cette carte réalisée par France Chaleur Urbaine, qui recense les différents réseaux de chaleur urbain de votre ville.